Les adhérents de l’AGRNN profitent des sorties-nature et autres animations gratuites. Celles-ci abordent des thématiques très variées, vous permettant de découvrir ce patrimoine exceptionnel ! Voici quelques sorties qui ont eu lieu ces dernières années :
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Le réseau hydrographique est composé d’une rivière principale, la rivière de Nohèdes, alimentée latéralement par des sources et dont l’affluent principal est la rivière de Torrelles. Il présente également des tourbières au niveau des plateaux, des lacs d’altitude et des eaux souterraines.
Il s’inscrit dans le bassin versant de Nohèdes-Conat qui est délimité par le Pla de Vall en So (schiste - métamorphique) au Nord, le Mont Coronat (calcaire - sédimentaire) au Sud et le massif du Madres (granite - magmatique) à l’Ouest, en tête en bassin. La rivière de Nohèdes reçois les eaux du bassin versant. Elle y prend sa source et se jette dans la Têt entre Ria et Prades. S’ajoute à cela une originalité géologique du fait que le bassin versant soit traversé par la faille de Mérens, délimitant le sol à dominance schisteuse au nord, des falaises de calcaire karstique du Mont Coronat au sud. La rivière de Nohèdes croisant plusieurs fois la faille de Mérens, cela faciliterait le transfert d’eau de la rivière au karst (perméable), approvisionnant des réserves souterraines, potentiellement d’eau potable.
Le bassin versant connait une pluviométrique soumise à trois régimes : méditerranéennes, océaniques et subalpines dans les hauteurs. Ces conditions particulières ont contribué au développement d’une grande diversité d’espèces, dont certaines sont endémiques à la vallée.
Le stock d’eau qui alimente la rivière se fait principalement l’hiver par l’accumulation de neige en altitude mais aussi par l’infiltration de l’eau de pluie dans les fractures du massif granitique qui constitue des réserves importantes qui alimentent les sources, même l’été en période d’étiage. L’une des conséquences du changement changement climatique est que la RNN de Nohèdes est en train de passer d’un régime nival a un régime pluvial, ce qui va probablement influencer la disponibilité en eau en période d’étiage.
Depuis 2009, la RNN de Nohèdes a initié un suivi hydrologique quantitatif du bassin versant de Nohèdes-Conat afin d’améliorer les connaissances et d’observer l’évolution du bassin versant dans un contexte de changement climatique. Les activités s’ouvrent maintenant à un suivie qui se veut également qualitatif, à l’instar des objectifs de la Directive-cadre sur l’eau.
Ci-dessous, vous pouvez consulter les comptes rendus d'études qui ont été réalisées
à la réserve :
Bilan hydrologique du bassin versant de Nohèdes - 2019 (3 Mo)
Bilan hydrique du bassin versant de Conat et de Nohèdes - 2017 (8,5 Mo).
Inventaire et gestion des sources de Nohèdes - 2013 (6,9 Mo).
Itinéraires géomorphologiques à Nohèdes - 2012 (14,7 Mo).
Évaluation de l'état de conservation des tourbières -2012 (16,6 Mo).
Protocole de suivi hydrologique du bassin versant de Nohèdes - 2010 (7,1 Mo).
Échanges hydriques entre le karst du Coronat et la rivière de Nohèdes - 2009 (2,9 Mo).
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Les enjeux écologiques sont soumis à des pressions qui peuvent altérer, directement ou indirectement, le patrimoine naturel retenu pour la gestion. Ces pressions peuvent provenir de facteurs sur lesquels il n’est pas possible ou difficile d’intervenir à l’échelle de la réserve naturelle, par exemple les changements climatiques, les changements globaux comme la pollution par l’ozone provenant des mégapoles, les pesticides et les plastiques (présents dans le cycle atmosphérique), l’augmentation du taux d’humidité.
D’autres pressions humaines à l’échelle locale sont par contre plus facilement maîtrisables. La réglementation forte des réserves naturelles, véritable cœur de nature est l’outil majeur pour réguler et contraindre les activités humaines néfastes à la biodiversité. Tout n’est pas prévu dans la réglementation même si les articles (2, 6 et 15 du décret de création) donnent la possibilité de légiférer pour contrôler les activités humaines. C’est une garantie pour la gestion et la conservation de la biodiversité. Forte de ce socle réglementaire dissuasif, la médiation est la voie pour réguler et améliorer l’activité humaine sur le site.
Les espaces protégés sont des lieux d’exception et de quiétude, de protection et de respect de la vie sauvage qui servent de modèle comportemental vis-à-vis de notre environnement. Sur des territoires faible superficie, des équipes professionnelles œuvrent pour ce bien public. Les réserves naturelles et les territoires constituent des sociosystèmes. Le sociosystème reconnaît les interactions entre RN et territoires (Therville, 2013).
Ces interactions sont plurielles :
Il s’agit d’un destin commun entre humain, non-humain et milieux naturels. Aussi dans la mesure où des activités humaines s’y déroulent : sylviculture, chasse, pêche, pastoralisme, écotourisme, randonnée, etc., la réserve naturelle doit être un lieu où les activités humaines sont vertueuses avec la biodiversité. C’est une ambition affirmée : pour un effet réserve demandant l’acceptation et la validation par les humains. La non mise sous cloche d’un espace protégé demande des qualités supérieures en matière de gestion humaine. Le chemin y est plus difficile, mais le résultat peut être plus probant. Les RN constituent un outil de gestion, avec des expérimentations, elles peuvent devenir des modèles et des références pour des territoires limitrophes et même au-delà.
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Au plaisir donc de vous retrouver lors de prochaines rencontres, conférences- diaporama, soirées festives, sorties sur le terrain... destinées à apporter des informations et surtout à vivre des moments d’échange conviviaux !
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